lundi 28 juillet 2014

I'm back !

Et oui ça y est, les vacances sont définitivement terminées pour cet été (bouhouhouuu). Après une semaine de travail, retour obligé pour raison de service, puis deux semaines de bonheur avec mes 3 enfants, me revoici au boulot. Le bon côté des choses, c'est que c'est calme et en plus, j'ai à nouveau accès à un vrai ordinateur. Trop compliqué depuis le téléphone.

Alors pour faire le point, l'Homme et moi avons donc eu rendez-vous au CECOS pour notre rendez-vous blabla. Comme prévu, nous avons été reçu, à l'heure, par une médecin (apparemment remplaçante, compte tenu de la période estivale), qui nous a expliqué le principe des IAD et FIVD. Elle a évoqué l'adoption, mais devant notre réponse négative immédiate d'avoir recours à ce principe pour avoir notre bébé, elle n'a plus réabordé la question. J'en ai profité pour poser une question qui, je le sais, tiens particulièrement à coeur de l'Homme, mais qu'il n'aurait surement pas posé que son propre chef : est-ce que le corps médical accepte l'implantation de plusieurs embryons en passant par la FIV, si le couple souhaite favoriser une grossesse gémellaire, compte tenu du souhait d'avoir deux enfants de mon compagnon, et de mon âge, toujours plus proche de la quarantaine chaque jour... La médecin nous a dit que c'était envisageable, au pire, lorsqu'on passe par une FIV, lors de la stimulation des ovaires, ces derniers, quelque soit leur nombre, sont tous inséminés et congelés s'ils se divisent. L'implantation peut donc se faire par deux, ou, s'il n'y en a qu'un qui prend, avoir encore des embryons congelés pour une FIV supplémentaire.

Mais la nouvelle importante et assez destabilisante de cet entretien, c'est que nous avons eu le résultat du caryotype de l'Homme. J'ai failli tomber de ma chaise, quand la médecin nous a dit : "Oh oui, nous l'avons reçu. Il est normal : 46XY." Voilà. 46XY et non pas 47XXY comme l'affirmait à 95% l'urologue. L'Homme n'a pas le syndrôme de Klinefelter. Il est cependant possible que son azoospermie soit quand même d'origine génétique, pour peu qu'il y ait des micro-lésions sur le chromosome Y, mais, cela me redonne de l'espoir qu'on obtienne malgré tout l'autorisation de faire une biopsie testiculaire. Même si on ne trouve rien, au moins, on sera sûr d'avoir tout essayé. Rien n'est moins sûr, mais nous reposerons la question. Et ce diagnostic a regonflé mon homme, qui m'a lancé un joyeux "Ah, voilà, je suis à nouveau un VRAI mec !".

Maintenant, la prochaine étape, ce sont les analyses sanguines et hormonales pour moi et sanguines pour monsieur. Moi, obligatoirement à J2 ou 3. Compte tenu de mon cycle (ovulation à J17, 9DPO), il est fort probable que je doive les faire jeudi ou vendredi. D'ailleurs, ça faisait tellement longtemps que je n'avais plus parler cycle et symptômes, je ne peux m'empêcher de partager la délicieuse phase lutéale actuelle : douleurs de règles ou point douloureux aux ovaires, seins horriblement douloureux et gonflés, tétons sensibles, pertes crémeuses, nausées. La panoplie est complète ce mois-ci. Si je ne savais pas que c'est impossible, je dirais que je suis enceinte (hohoho)...

Puis étape suivante, le rendez-vous psychiatre, dans le cadre de notre démarche d'AMP (aide médicale à la procréation). Nous devions avoir rendez-vous le 6 septembre (merci les vacances d'été), finalement, le psychiatre m'a rappelé le lendemain pour l'avancer au 30 août. Ce qui psychologiquement est fort sympathique, malgré le fait que ce ne soit que 7 jours plus tôt. Un rendez-vous par mois, c'est un bon rythme pour que le temps passe plus vite.

Je sais qu'ensuite, une commission composée des médecins qui nous ont vu se réunira et émettra un avis sur notre dossier. Nous recevrons un accord de principe par courrier et charge nous sera donnée d'aller au Tribunal de Grande Instance afin de formaliser la future paternité de l'Homme. Ensuite, nous aurons encore un rendez-vous au CECOS, afin de refaire le point avec notre médecin, où nous devrons donner la déclaration de reconnaissance du futur bébé par mon homme, validée par le Tribunal. On nous donnera également une date approximative à laquelle on devrait recevoir le don de paillettes. Et d'ici une année, la machine devrait être lancée.

Ça devrait vite passer... Non ?

mardi 8 juillet 2014

Reprendre le cours...

Voilà, la semaine de vacances à la mer est terminée. Nous avons vidé la tête, oublié le quotidien. Profité de la plage, du sable, de la pêche aux crabes et autres oursins. Les enfants se sont amusés. Les adultes sont rentrés encore plus fatigués. Les vacances, quoi.

Retour du train-train. Le boulot. Et en ligne de mire, le prochain rendez-vous au CECOS. Rien d'essentiel, mais passage obligé, cet entretien d'une heure avec un autre médecin du centre, qui nous expliquera la procédure des IAD, FIVD et autre possibilité d'adoption. Ensuite, il faudra penser au rendez-vous avec le psychiatre et faire les analyses sanguines et hormonales. Car oui, forcément, mes analyses hormonales à faire à J2 ou J3, et bien ma foi, j'étais en vacances, étendue comme une larve sur ma serviette de plage. Donc j'ai pas pu les faire.

Là je suis à J8 de ce cycle. Je ne compte même plus. Je ne sais même plus lequel. Et ce cycle promet encore d'être animé, puisque depuis hier soir, j'ai déjà les ovaires qui tirent. Jusque dans les cuisses. C'est juste insupportable. Mais allez, je ne vais pas me plaindre. Un autre objectif à me fixer très rapidement : arrêter la cigarette. Ça promet d'être délicat. Supprimer ma principale béquille va être très difficile. J'ai grandi avec elle. Elle m'a toujours soutenu dans les moments difficiles. Parfois mal soutenue d'ailleurs... Mais je sens que ça devient essentiel. Même pas pour la procédure médicale, bien que la médecin m'a bien précisé que ce serait mieux que j'arrête totalement avant de commencer les IAD, afin de mettre toutes les chances de notre côté. Avant tout parce que mon corps m'envoie des signaux. Essoufflement surtout. Je vais donc tenter une méthode jamais testée : l'hypnose. Il paraît que ça marche bien. J'ai déjà pris un premier contact avec un hypnotiseur de ma région. Je dois juste franchir le cap de la prise de rendez-vous.

On y croit. Se fixer des objectifs est essentiel. Et s'y tenir tout autant.

Dans un an, je veux croire que je serai enceinte.