J'ai reçu mes résultats samedi dernier.
Et bien sûr, il y a des taux qui me laissent perplexe. Voire inquiète. Tous les résultats sont bons : MST toutes négatives. Sans surprise, je ne suis toujours pas immunisée contre la toxoplasmose. Ce n'est pas comme si ça faisait 30 ans que j'avais des chats ! Et je suis toujours immunisée contre la rubéole (il me semble qu'une fois immunisé, c'est à vie de toute façon, arrêtez moi si je me trompe ?).
Côté hormonal : FSH et LH sont nickel dans les clous. Oestradiol aussi. Là où ça déconne fortement, c'est au niveau de la prolactine. Mon taux explose. La fourchette haute maximale est de 23,3. Je suis à 30,5. Gloups. J'ai bien entendu fait des petites recherches sur le net, me promettant des problèmes de thyroïde, ou autre maladie très très grave où je risque de finir entre quatre planches dans le mois à venir. Mais ce que j'ai avant tout retenu, c'est que c'est une hormone de stress. J'ai même été mise au repos 15 minutes avant la piqûre pour que je me détende. Mais mon état d'esprit est tendu depuis février. Et je suis de nature stressée, quoique j'y fasse. Est-ce possible que tout mon stress se traduise ici ? A ce point là ? Il va falloir patienter jusqu'au 4 septembre pour le savoir... La bonne nouvelle quand même du côté hormonal, c'est que je ne suis pas encore au seuil de la ménopose (Oléolé, champagne et fifrelins !). Mon taux de AMH, cette fameuse hormone qui traduit le stock ovarien d'une femme, est parfaitement dans les normes.
L'autre interrogation, c'est le résultat concernant le CMV (cytomégalovirus). D'après les résultats, les igG sont très très largement positifs. Bien au dessus du seuil de positivité (90 et des poussières). Mais les igM sont négatifs (6). Si j'en crois ce que j'ai lu, ça veut dire que j'ai eu le virus, mais que c'est une infection ancienne. Je suis donc guérie et devrais être logiquement immunisée. Mais sous réserve d'un contrôle dans les 3 semaines suivant la première prise de sang. Cela aussi, je vais devoir attendre le 4 septembre. Mais si j'ai bonne mémoire, l'important c'est surtout de savoir si moi je l'ai eu ou non, pour trouver un donneur compatible, afin d'éviter de relancer le virus (bien que j'ai lu que normalement seule la primo infection est potentiellement dangereuse lors d'une grossesse).
Mon dieu que c'est compliqué de faire un enfant. Jamais je n'aurais pu imaginer cela. L'Homme est entrée dans la trentaine. Lui qui voulait être père avant ses 30 ans, c'est un peu râpé.
Mais nous continuons d'espérer que ce soit le cas pour ses 32. Et avant mes 40 surtout !