lundi 11 mai 2015

4 mois

Je reviens donner des nouvelles, puis-qu’enfin, je peux en donner !

L'Homme et moi avons revu notre biologiste au CECOS. Elle nous a officiellement annoncé que le traitement précédent la première IAD débuterait sur mon cycle du mois de septembre. Nous qui voulions enfin savoir où nous en étions, et craigniions que ce soit encore un rendez-vous pour rien, ou du moins pas grand chose, nous avons été contents.

Pas ravis non.

Car après tout, il reste encore 4 mois. 4 mois qui semblent désormais une éternité. C'est finalement assez drôle, quand on pense que ça fait plus de 2 ans que nous essayons d'avoir un bébé, sans succès.

Mais contents quand même. D'avoir une échéance concrète. Une période dans laquelle on peut se projeter. 18 longs mois d'attente pour avoir notre donneur. Exactement dans les délais annoncés par la biologiste.

J'ai désormais pour tâche de reprendre rendez-vous avec mon gynécologue au mois d'août, afin d'avoir une ordonnance pour les piqûres hormonales, nécessaires à contrôler et stimuler mes cycles. J'ai bien tenté de voir s'il n'y avait pas possibilité de faire un essai sur cycle naturel, mais la biologiste m'a opposé un refus clair : ce n'est plus dans leur politique de procéder sans stimulation. Trop d'échecs. trop aléatoire. Les gamètes qu'on nous offre sont trop précieuses pour les gâcher. Ce que je comprends et accepte. Même si l'idée des piqûres ne me plait absolument pas. Et encore moins de savoir qu'on va me bourrer d'hormones. Mais bon. Après tout, je l'ai voulu presque autant que l'Homme. On a le mérite d'avoir traversé ces deux années sans trop de heurts. On s'aime toujours aussi fort. Et l'idée d'avoir bientôt son propre bébé ravit l'Homme. On parle prénoms. On parle fille ou garçon. On commence à entrevoir l'avenir, et ça, c'est bon pour le moral.

Nous devrons également refaire nos analyses sanguines concernant tous les virus et autres petites bestioles transmissibles, mais à priori, vus les résultats des premières, il n'y a pas lieu de voir cela autrement que comme un énième contrôle de routine. A franchir les doigts dans le nez !

Sur cette ribambelle d'amour et de bons sentiments, je file et vous donnerai des nouvelles à la prochaine étape.