Moi pas. J'en ai espéré à plusieurs reprises dans ma vie. Je n'en ai jamais été ni témoin, ni destinataire. Il faut croire que la liste d'attente est trop longue, ou que je ne suis pas assez croyante pour cela...
C17-J2. Les règles ont débarqué à l'heure, ou quasiment à l'heure. Sans trop de douleurs pour une fois. Sans surprise et sans amertume. Lorsque l'on sait qu'on les aura quoiqu'il arrive, et bien on se résigne comme un bon petit soldat. J'ai renoncé à utiliser le moniteur de fertilité. Je me contente de poursuivre les courbes de température, histoire d'avoir de la matière à fournir aux médecins en temps voulu. Je suis prévoyante. Cela dit, le fait de savoir qu'il y a une pause des rendez-vous médicaux jusqu'à mi-juin aide aussi à penser à autre chose. L'Homme s'est tourné vers les travaux de la maison, moi sur mes enfants.
Mais voilà, la date des règles approchant, on ne peut s'empêcher d'avoir une idée folle qui nous traverse l'esprit. Et si finalement, on avait enfin droit à un miracle ? Et si les règles ne débarquaient pas ? Et si ? Et si ? Et si ? Il y a toujours une infime part de moi qui veut croire que c'est possible. Que peut-être il y a là-haut un Dieu bon et généreux, et non pas cette entité froide et lointaine que j'ai toujours connue. Mais chaque fois c'est la même chose. Alors je continue à porter mon fardeau et à avancer, car c'est ma nature. Je continue à avancer, quoiqu'il arrive. Car c'est la vie. C'est comme ça. Et je ne sais pas me laisser abattre. J'ai constaté que l'Homme est pareil, dans ce sens où il continue d'espérer un miracle. Il continue d'espérer qu'il fabriquera un spermatozoïde, et que ce petit miracle en donnera un autre, une cerise issue de sa chair. Il sait pertinemment que ce n'est pas possible. Mais il ne peut s'empêcher de l'espérer...
Résultat des courses, c'est moi qui ai vu les règles arriver, mais c'est mon chéri qui a récolté de la mauvaise humeur qu'on attribue habituellement aux femmes en période "rouge". D'une humeur de chacal. A donner des ordres sur un ton rogue aux enfants. A me faire des réflexions désagréables et plutôt injuste. Mais bien sûr, quand on lui demande ce qu'il y a et pourquoi est-il aussi méchant, il répond qu'il n'y a rien. Si on insiste, il répond qu'il ne sait pas pourquoi il est comme ça. J'ai failli lui mettre le nez dans sa crotte, mais finalement, j'ai laissé tomber. J'ai préféré dormir. Et après coup, je me dis que j'ai bien fait : après tout, il faut lui laisser que ce sont mes premières règles depuis l'annonce de sa stérilité définitive et de l'impossibilité de concrétiser son rêve le plus cher... Normal qu'il soit de mauvais poil, non ? Moi je le serais aussi. Alors voilà. Patience et amour. Je ne peux rien lui donner d'autre.
Mais voilà, la date des règles approchant, on ne peut s'empêcher d'avoir une idée folle qui nous traverse l'esprit. Et si finalement, on avait enfin droit à un miracle ? Et si les règles ne débarquaient pas ? Et si ? Et si ? Et si ? Il y a toujours une infime part de moi qui veut croire que c'est possible. Que peut-être il y a là-haut un Dieu bon et généreux, et non pas cette entité froide et lointaine que j'ai toujours connue. Mais chaque fois c'est la même chose. Alors je continue à porter mon fardeau et à avancer, car c'est ma nature. Je continue à avancer, quoiqu'il arrive. Car c'est la vie. C'est comme ça. Et je ne sais pas me laisser abattre. J'ai constaté que l'Homme est pareil, dans ce sens où il continue d'espérer un miracle. Il continue d'espérer qu'il fabriquera un spermatozoïde, et que ce petit miracle en donnera un autre, une cerise issue de sa chair. Il sait pertinemment que ce n'est pas possible. Mais il ne peut s'empêcher de l'espérer...
Résultat des courses, c'est moi qui ai vu les règles arriver, mais c'est mon chéri qui a récolté de la mauvaise humeur qu'on attribue habituellement aux femmes en période "rouge". D'une humeur de chacal. A donner des ordres sur un ton rogue aux enfants. A me faire des réflexions désagréables et plutôt injuste. Mais bien sûr, quand on lui demande ce qu'il y a et pourquoi est-il aussi méchant, il répond qu'il n'y a rien. Si on insiste, il répond qu'il ne sait pas pourquoi il est comme ça. J'ai failli lui mettre le nez dans sa crotte, mais finalement, j'ai laissé tomber. J'ai préféré dormir. Et après coup, je me dis que j'ai bien fait : après tout, il faut lui laisser que ce sont mes premières règles depuis l'annonce de sa stérilité définitive et de l'impossibilité de concrétiser son rêve le plus cher... Normal qu'il soit de mauvais poil, non ? Moi je le serais aussi. Alors voilà. Patience et amour. Je ne peux rien lui donner d'autre.
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