Petit signe de vie quand même... Entre les creux de vagues, les cycles qui se ressemblent, l'ambiance tendue à la maison, et bien on a pas toujours le coeur à écrire. Le temps s'étire, malgré tout. Et le train-train quotidien nous force à avancer. Un pas après l'autre.
Dernière nouvelle du front : notre rendez-vous au CECOS de Strasbourg a été avancé au 10 juin. Une semaine de moins à patienter donc. Reste donc environ 3 semaines. J'en ai donc profité pour reparler de la situation à l'Homme. Depuis son pétage de plomb, je n'avais pas trop insisté et n'étais pas réellement revenue sur son état d'esprit et ses choix. La discussion a plutôt bien commencé, puisque l'Homme m'a d'abord expliqué que, depuis le dernier rendez-vous, il n'avait tout simplement plus pensé à ces histoires. Il a fait une sorte de trou spatio-temporel, où seuls les travaux de la maison et la vie quotidienne étaient autorisés à entrer dans sa tête. Il m'a redit qu'il était partant pour le don, malgré le fait que la longueur de la procédure le rebute. Je lui ai expliqué qu'il devait être sûr de son choix, car, bien que je lui ai dit que c'était lui qui aurait le dernier mot, je ne souhaitais pas débuter tous les examens médicaux par lesquels je vais être obligée de passer, et me faire piquer les fesses aux hormones, pour qu'il m'annonce dans 6 mois qu'il a changé d'avis. Il a ri un peu sur la forme et m'a juré que sur le fond, il était partant, pour n'avoir aucun regret. La paternité, c'est son truc. Et il a envie de vivre la grossesse, l'accouchement et les nuits blanches de son futur bébé.
Là où la conversation a commencé à virer au vinaigre, c'est quand je l'ai relancé sur le sujet de l'annonce à la famille. Il a longuement hésité, a tourné 18 fois autour du pot, pour finir par me demander du bout des lèvres si ça me dérangeait qu'il ne l'annonce qu'à sa mère (qui ferait le relais auprès de son père), et qu'il soit seul en tête avec elle. C'est bête mais ça m'a fait mal. Je me suis sentie rejettée, exclue, bref, une moins que rien sans importance. J'ai boudé pendant quelques jours. Maintenant, je me dis que l'essentiel est bien qu'il puisse en parler à ses proches. D'une façon ou d'une autre. Si ça doit être sans moi ce sera sans moi. Mais il faut que ça sorte ! Et depuis, et bien, le train train a repris. Voiture en panne, enfants chez le médecin, plantations au jardin...
Côté cycle, je suis à J13, j'ai très mal aux ovaires, comme d'hab. Ma température fait des vagues, à tel point que Fertility Friend m'a déjà détecté une ovulation à J10. On est tombé sur la tête ! D'autant que ce n'est pas le cas de Mamanandco, et que j'ai eu les glaires blanc d'oeuf, après la soi-disant ovulation ! Au moins, ça fait passer le temps...
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