mardi 22 avril 2014

Pt'êt' ben qu'oui...

Comme promis, je me lance dans les vrais titres !

Mais pour mémoire, je suis à C16-J14. L'ovulation est en cours, et elle est douloureuse comme rarement, la chienne !!! Depuis 2 jours, j'ai des douleurs qui ne s'apparentent même plus à des douleurs de règles, mais plus à une appendicite... Sauf que c'est côté gauche, avec tiraillement à droite ponctuel. Un vrai bonheur. Et toujours cette arrière-pensée que tout cela ne sert à rien. C'est, de mon côté, l'aspect psychologique le plus dur à gérer actuellement. Pour le reste, col ouvert, seins sensibles et ce matin, nausées. Mon moniteur m'a donné 2 jours de fertilité élevée hier et avant-hier. Ma température est basse (36,2/36,4°C). Donc ce matin, je n'ai pas testé. Je table sur une ovulation à J16/J17 comme le cycle passé.

Du côté de l'Homme, ses cogitations avancent. Sans en parler la plupart du temps. Sauf de temps en temps, des petites réflexions se voulant humoristiques, mais parfois limites, concernant l'absence de spermatozoïdes (limite qu'il me ferait une nouvelle version de Papaoutai de Stromae, avec Zozooutai...). Mais comme hier soir on regardait une énième rediffusion de l'émission Baby Boom, on a commencé à parler "du jour où" on serait dans la situation de mon accouchement. Il s'est lancé dans le débat avec un certain enthousiasme, ouvrant la porte à mes interrogations. Je me suis donc lancée, et lui ai demandé si sa décision concernant le don de sperme commençait à être plus précis. A ma grande surprise, et avec quelques hésitations, il m'a annoncé qu'il commençait à mûrir la décision dans le sens d'accepter de passer par le don, car, d'une part la peur de regretter est bien présente, et d'autre part, il en est à se dire que notre projet bébé, reste NOTRE projet bébé, sauf que la méthode sera un peu différente. Je trouve ça plutôt positif. Bon, il s'est légèrement rembruni quand je lui ai dit que c'était bien d'avoir franchi une première étape, la prochaine étant... d'annoncer notre démarche à ses parents. Du coup, je l'ai senti retomber dans sa réserve habituelle. Il craint l'annonce. Je le sens. Je le sais. Je le connais comme si je l'avais fait.

Mais dans tout cela, je prends le positif. On avance doucement. Il sera en congé en même temps que moi cette fois-ci, et nous aurons ainsi l'occasion d'aller sereinement à notre prochain rendez-vous : le médecin-biologiste du CECOS. Afin de savoir la suite, les possibilités, les attentes. Bref. A quelle sauce nous allons être mangés. Enfin surtout moi.

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