jeudi 20 février 2014

C14-J16

Et voilà, c'est reparti pour du grand n'importe quoi. J'ignore si c'est l'aspect psychologique qui joue désormais sur mon cycle, mais il y a plusieurs choses très étranges et tout à fait inhabituelles.
- Déjà, je trouve que j'ai une température anormalement régulière. ça a oscillé entre 36,3 et 36,5 (bon sauf un jour à presque 36,7 mais j'étais en retard pour la prise...).
- Ensuite, je n'ai pas de glaires ou quasiment pas. Forcément le cycle où il fallait qu'il y en ai, il n'y en a pas. Je ne suis même pas surprise...
- Et l'autre surprise du chef, c'est que mon moniteur m'a affiché un 7ème jour à 2 barres ce matin. 1 semaine ! Cela dit, ça colle tout à fait avec ma température toute plate... C'est peut être un cycle annovulatoire. Il semblerait que toutes les femmes en aient de temps en temps...

Pour le reste, j'ai toujours mal au bas-ventre. Les seins subissent très ponctuellement des décharges pas très agréables. Mais sinon, RAS.

Mon moral est vraiment en dents de scie. Ça va, ça vient. ces deux derniers jours, ça allait plutôt bien. Le fait d'avoir renoué avec un de mes groupes de discussion m'a aidé. Et le fait de devoir soutenir une des filles qui a eu un diagnostic de GEU aussi. Ce matin par contre, je sens que j'ai à nouveau le coeur aux bords des lèvres. Je pense que le moindre petit truc me fera pleurer... Je continue à ressentir ce sentiment d'injustice et d'incompréhension. Qu'a bien pu faire l'Homme pour avoir une azoospermie. Ce n'est pas génétique, puisque ses propres parents n'ont apparemment pas eu de difficulté à l'avoir, lui et son frère. Il ne fume pas (enfin il a fumé dans son jeune temps des trucs pas très légaux. Mais jamais au point d'en être accro...), il boit peu (en soirée de temps en temps), n'a pas subit d'intervention chirurgical, n'a pas de maladie particulière. Bon, c'est vrai que pour soigner un rhume il a tendance à doubler ou tripler les doses, mais ça me semble peu probable que ce soit ça qui ai pu provoquer un résultat pareil. Donc mon côté optimiste me dit que ça ne peut qu'être un obstacle entre les testicules et l'urètre. Mon côté pessimiste me souffle qu'on aura beau faire, on ne trouvera rien.

Et le pire, c'est que je me surprends à le "tâter" pendant nos ébats. Et effectivement, j'ai l'impression que ses testicules sont très petites et toujours détendues. Souvent chez les hommes durant l'acte ou à cause de l'excitation, elles ont tendance à gonfler, la peau de se tendre. Chez lui, non. Et c'est vrai qu'au début, plusieurs choses m'avaient perturbé... Je n'y avais pas attaché d'importance, mais maintenant, je me dis que tout est lié : au tout début de notre relation, même lorsque je tentais de l'exciter (buccalement ou manuellement), je ne réussissais pas à provoquer d'érection s'il avait décidé qu'il n'en avait pas envie. Il lui arrivait également de débander en plein milieu de l'acte ou d'éjaculer au bout de deux ou trois mouvements. Ça n'arrivait pas à chaque fois, donc j'ai mis ça sur le compte de l'excitation ou du manque d'expérience... Finalement, toutes ces petites choses sont peut être liées.

J'aimerais être là quand il ira chez l'urologue, ne serait-ce que pour combattre sa pudeur et sa tendance à garder les choses pour lui. La biologiste lui a dit qu'il fallait qu'il demande à ses parents s'il avait eu des soucis au niveau de l'appareil génital étant plus jeune. Il lui a dit qu'il poserait la question, mais m'a dit après coup qu'il était hors de question qu'il demande quoique ce soit à ses parents... Malheureusement, si l'urologue n'a pas tous les éléments en main, ça risque de compliquer les choses. Je cherche un moyen de le lui faire entendre et qu'il soit entier dans les démarches. Pas que dire ou faire ce qui l'arrange...

Et ce n'est que le début... Je sens venir le chemin de croix.

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