vendredi 21 février 2014

C14-J17

Ça se confirme, je crois que l'annonce de l'azoospermie de l'Homme a saboté mon cycle. Je crois que psychologiquement, je me suis sabordée toute seule. C'est quand même fou la puissance du cerveau humain...
Voilà l'objet de mon énervement : un cycle qui va être très, très long je crois...

Voilà. Je suis à J17. Et voilà 8 jours que mon moniteur est bloqué à 2 barres. Je n'ai pas de glaires. Ni blanc d'oeuf, ni liquides. Rien. Tout juste une petite trace légèrement collante. Incroyable quoi ! Et parallèlement, j'ai hyper mal aux ovaires, les seins me font mal aussi (comme des décharges électriques) et le col est mou et ouvert. Comment voulez-vous que j'y comprenne quoi que ce soit ?

Donc il n'y aura pas d'ovulation avant J19 ou J20. Ce qui me promet mon premier cycle au delà de 30 jours. Du grand n'importe quoi. Si j'ovule. Ça ce serait la meilleure de toute. Juste le mois où nous faisons des examens, il faut que j'ai un cycle annovulatoire.

Merde, chié, bordel.

Pardon, mais il fallait que ça sorte. Déjà que mon moral fait le yoyo et que c'est pénible...

jeudi 20 février 2014

C14-J16

Et voilà, c'est reparti pour du grand n'importe quoi. J'ignore si c'est l'aspect psychologique qui joue désormais sur mon cycle, mais il y a plusieurs choses très étranges et tout à fait inhabituelles.
- Déjà, je trouve que j'ai une température anormalement régulière. ça a oscillé entre 36,3 et 36,5 (bon sauf un jour à presque 36,7 mais j'étais en retard pour la prise...).
- Ensuite, je n'ai pas de glaires ou quasiment pas. Forcément le cycle où il fallait qu'il y en ai, il n'y en a pas. Je ne suis même pas surprise...
- Et l'autre surprise du chef, c'est que mon moniteur m'a affiché un 7ème jour à 2 barres ce matin. 1 semaine ! Cela dit, ça colle tout à fait avec ma température toute plate... C'est peut être un cycle annovulatoire. Il semblerait que toutes les femmes en aient de temps en temps...

Pour le reste, j'ai toujours mal au bas-ventre. Les seins subissent très ponctuellement des décharges pas très agréables. Mais sinon, RAS.

Mon moral est vraiment en dents de scie. Ça va, ça vient. ces deux derniers jours, ça allait plutôt bien. Le fait d'avoir renoué avec un de mes groupes de discussion m'a aidé. Et le fait de devoir soutenir une des filles qui a eu un diagnostic de GEU aussi. Ce matin par contre, je sens que j'ai à nouveau le coeur aux bords des lèvres. Je pense que le moindre petit truc me fera pleurer... Je continue à ressentir ce sentiment d'injustice et d'incompréhension. Qu'a bien pu faire l'Homme pour avoir une azoospermie. Ce n'est pas génétique, puisque ses propres parents n'ont apparemment pas eu de difficulté à l'avoir, lui et son frère. Il ne fume pas (enfin il a fumé dans son jeune temps des trucs pas très légaux. Mais jamais au point d'en être accro...), il boit peu (en soirée de temps en temps), n'a pas subit d'intervention chirurgical, n'a pas de maladie particulière. Bon, c'est vrai que pour soigner un rhume il a tendance à doubler ou tripler les doses, mais ça me semble peu probable que ce soit ça qui ai pu provoquer un résultat pareil. Donc mon côté optimiste me dit que ça ne peut qu'être un obstacle entre les testicules et l'urètre. Mon côté pessimiste me souffle qu'on aura beau faire, on ne trouvera rien.

Et le pire, c'est que je me surprends à le "tâter" pendant nos ébats. Et effectivement, j'ai l'impression que ses testicules sont très petites et toujours détendues. Souvent chez les hommes durant l'acte ou à cause de l'excitation, elles ont tendance à gonfler, la peau de se tendre. Chez lui, non. Et c'est vrai qu'au début, plusieurs choses m'avaient perturbé... Je n'y avais pas attaché d'importance, mais maintenant, je me dis que tout est lié : au tout début de notre relation, même lorsque je tentais de l'exciter (buccalement ou manuellement), je ne réussissais pas à provoquer d'érection s'il avait décidé qu'il n'en avait pas envie. Il lui arrivait également de débander en plein milieu de l'acte ou d'éjaculer au bout de deux ou trois mouvements. Ça n'arrivait pas à chaque fois, donc j'ai mis ça sur le compte de l'excitation ou du manque d'expérience... Finalement, toutes ces petites choses sont peut être liées.

J'aimerais être là quand il ira chez l'urologue, ne serait-ce que pour combattre sa pudeur et sa tendance à garder les choses pour lui. La biologiste lui a dit qu'il fallait qu'il demande à ses parents s'il avait eu des soucis au niveau de l'appareil génital étant plus jeune. Il lui a dit qu'il poserait la question, mais m'a dit après coup qu'il était hors de question qu'il demande quoique ce soit à ses parents... Malheureusement, si l'urologue n'a pas tous les éléments en main, ça risque de compliquer les choses. Je cherche un moyen de le lui faire entendre et qu'il soit entier dans les démarches. Pas que dire ou faire ce qui l'arrange...

Et ce n'est que le début... Je sens venir le chemin de croix.

mardi 18 février 2014

C14-J14

Genou à terre, mais pas vaincue. J'ai décidé de me relever et de me battre. Tant qu'il y a un petit soupçon d'espoir, et bien il est hors de question que je me laisse "mourir".

Je reprends donc rapidement mon récapitulatif habituel de symptômes :
- 36,4°C ce matin
- Impression de glaires liquides (mais bon, apparemment, les vraies glaires propices sont aux abonnés absents, c'est pourquoi je vais désormais parler d'impression).
- Col entrouvert.
- Fortes douleurs au bas-ventre. Semblerait que je n'ai pas apprécié du tout le speculum et le prélèvement de glaires au niveau du col. J'en aurais presque pleuré hier soir tant c'était douloureux. Ce matin, douleurs de règles. Plus supportables. Plus habituelles.
- Moniteur à 2 barres pour le 5ème jour. Je pense avoir mon ovulation le 21 ou 22.

Du côté des démarches médicales, sans nier le fait que pour l'heure, il y a plus de chances que nous ne puissions pas avoir notre bébé, je me dis que j'ai eu quelques mots et remarques qui ne nous condamnent pas. La biologiste hier a été honnête avec moi, en me disant qu'un spermogramme avec un verdict d'azoospermie est rarement un hasard, mais elle m'a confirmé qu'il était très possible que des spermatozoïdes soient stockés quelques parts ("plein de spermatozoïdes", je cite). Elle semblait même heureuse pour moi d'avoir obtenu un rendez-vous rapide chez mon gynécologue, et m'a proposé de téléphoner aujourd'hui pour avoir l'interprétation du test de Hühner, qui, apparemment, ne sera pas optimal lui non plus. Si je présente en plus de ça un problème de glaires, et bien ma foi, je me dis que ce n'est que justice et que ça me remettra plus ou moins sur un pied d'égalité avec l'Homme...

Et surprise du jour, mon gynécologue a pris la peine de m'appeler. Il semblait surpris du résultat "étonnamment mauvais"... Forcément, dans sa tête, l'Homme était déjà papa de mon fils... Il a fallu que je lui dise que non. Deuxième lueur d'espoir, il m'a posé une question bizarre : "Est-ce que votre compagnon a été malade ? A-t-il pris un traitement récemment ?". Je lui ai dit que non, mais en fait, si, il a été malade. Un gros virus style rhinopharyngite et, comme à son habitude, il a voulu faire un traitement de cheval en doublant les doses des médicaments qu'il utilise en auto-médication... Semblerait que certains médicaments provoquent des azoospermies temporaires... Je sais que je me raccroche à tout ce que je peux de positif. Mais c'est essentiel. Je dois continuer à y croire. C'est seulement le jour où on me dira "désolé, c'est mort, on a tout essayé et de cerise, vous n'en verrez même pas la queue", que je baisserai les bras et ferai un deuil définitif de ce bébé.

Du coup, il m'a expliqué que c'était inutile que l'on se revoit pour le moment : "Non pas que je ne veuille pas vous voir, mais l'urgence est que votre conjoint voit un urologue. Je vous conseille vivement celui-ci. Il est loin, mais ici, vous n'en trouverez pas de correct. Je vous fais un courrier à lui remettre lors de la consultation et une ordonnance pour un second spermogramme, afin de confirmer le premier diagnostic et je vous envois tout ça très rapidement". Voilà. Mon gynéco, c'est une grande histoire d'amour. Il est gentil, attentif, doux au niveau des examens (j'avoue être un peu traumatisée par la rudesse des gestes de la biologiste) et d'une efficacité redoutable... Ça fait 12 ans qu'il me suit. Et je n'en changerais pour rien au monde.

Je viens d'avoir l'Homme au téléphone : il a pris rendez-vous. Je suis contente qu'il s'implique, même s'il appréhende ce rendez-vous. Je le comprends... Se faire tâter les roubignoles ne doient pas être plus agréable que de se faire tripoter dans le vagin avec un speculum...

Au moins, dans tout ça, j'ai eu un sourire. La biologiste m'a donné une recommandation : "Mais malgré tout ça, continuez à faire l'amour avec votre compagnon"...

Sage recommandation. Nous ne sommes pas à l'abri d'un miracle après tout...

lundi 17 février 2014

C14-J13

Comme promis, je viens faire le rapport d'un week-end de cauchemard... Ça ne va pas être facile de vous retranscrire les émotions qui me sont passées par la tête et le coeur, mais je vais essayer quand même, ne serait-ce que parce que ça me semble important.

Je suis donc allée au laboratoire samedi matin. Plutôt confiante, puisque j'avais l'impression d'être mouillée, signe de présence de glaires selon mes croyances... La biologiste, une grande et belle femme, m'a reçu. Je me suis installée sur la table d'auscultation et en quelques secondes, elle m'a dit que ça n'irait pas : pas de glaires du tout et col trop fermé. J'allais donc devoir revenir lundi. En soi, rien d'épouvantable. Mais elle a poussé plus loin en m'expliquant que ce serait vraiment bien que je revienne le lundi : en l'absence de glaire ce jour-là, il serait possible de penser qu'un manque de glaires soit la cause de nos échecs. Du coup, je n'ai pas pu m'empêcher de lui expliquer l'historique de mon histoire : déjà 3 enfants à mon actif, conçus sans aucun problème. L'Homme sans enfant encore. Et un spermogramme effectué quelques jours plus tôt. Elle a eu un moment de silence. A tout noté sur le dossier, puis a demandé le nom de mon conjoint et la date de son spermogramme. Une fois les informations notées, elle m'a demandé s'il était avec moi et si nous souhaitions avoir une interprétation des résultats du spermogramme. On a dit oui.

Une fois dans son bureau, elle a pris un ton grave et nous a expliqué que les examens n'avaient pas pu être pratiqué car elle n'avait "trouvé aucun spermatozoïde dans l'échantillon récolté". Même après passage en centrifugeuse (apparemment, parfois il arrive d'en trouver par ce biais). Pas un seul.

AZOOSPERMIE. Voilà le verdict qui nous est tombé sur la tête. Aucune trace de production de spermatozoïdes.

Devant nos têtes effarées, la biologiste nous a expliqué qu'il existait deux cas principaux d'azoospermie : éxcretoire et dans ce cas, c'est simplement un souci de transmission entre les testicules qui produisent et le canal qui permet aux spermatozoïdes d'être présents dans le sperme. Il est possible d'aller les "chercher" là où ils se trouvent par biopsie, puis tenter une IAC (insémination avec sperme du conjoint). Dans le deuxième cas : l'azoospermie secrétoire, il n'y a plus de production de spermatozoïdes au niveau des testicules et là, aucun recours biologique possible. La seule solution est l'IAD (insémination avec sperme d'un donneur) ou l'adoption.

L'Homme et moi sommes sortis du laboratoire sonnés. Sans voix. Lui a juste déclaré en rejoignant la voiture : "Voilà. C'est à cause de moi.". Et le fameux sentiment dont je parlais, de préférer que ce soit lui qui ai un problème, je me suis mordue le coeur et les tripes de l'avoir seulement pensé.

Nous devons désormais recontacter mon gynécologue afin que l'Homme soit redirigé vers un urologue (l'équivalent du gynécologue pour les messieurs), afin de pousser les investigations plus loin : palpations des bourses, bilan hormonal et éventuellement, biopsie des testicules, à la recherche de ces spermatozoïdes.

Samedi a été une journée de pleurs et de déprime absolue, comme je n'en avais jamais connu avant. J'ai eu à coeur de ne pas laisser mon chéri se renfermer sur lui-même et lui ai dit que je ne lui en voulais en aucun cas, qu'il n'y pouvait rien. Et que désormais, il avait les cartes en main : si son désir de paternité était plus fort que ce lien biologique tellement essentiel dont il m'a toujours parlé, alors on ferait les démarches pour faire une IAD, quand bien même ce n'était pas du tout mon projet à moi. J'ai déjà des enfants. Je peux comprendre qu'il ne veuille pas s'en passer d'un qui portera son nom.

Voilà. Nous avons eu notre samedi noir.

Maintenant, il faut relever la tête et se battre. J'espère juste que Dame Nature ne sera pas totalement pute avec nous, et nous permettra quand même d'avoir notre petite Cerise (sur le gâteau) un jour, même si le chemin va être bien plus long et compliqué que prévu. 

vendredi 14 février 2014

C14-J10

Très rapidement, car je manque de temps : j'ai une partie de jambes en l'air qui m'attend !

Hormis le côté humoristique de la chose, oui, vous avez bien lu. Le rendez-vous pour le test de Hühner est maintenu à demain matin. J'ai appelé le laboratoire, car j'étais trop angoissée à l'idée de rater le coche... La biologiste m'a dit que, s'il y avait de la glaire et bien il fallait que je vienne. Semaine prochaine, ça risquerait d'être trop près de l'ovulation. Donc j'irai.

Au programme donc de ma Saint Valentin 2014 : restaurant japonais et grosse séance love & sex avec l'Homme. Ça tombe bien qu'il y ai eu quelques jours d'abstinence : Monsieur est plus que motivé. Je vais donc faire fi de mes douleurs ovariennes du feu de Dieu et m'adonner à la luxure pour la bonne cause.

En plus, ma glaire y met enfin du sien. Elle a viré liquide hier soir à une vitesse phénoménale. Un coup j'étais crémeuse, le quart d'heure d'après, ça avait viré aqueux, à tel point que j'avais l'impression d'avoir mes règles en avance ! Et cette impression est toujours là. Mon moniteur, lui aussi, a décidé de m'aider un peu, puisque je suis passée en phase 2. 2 barres pour dire que la montée d'oestrogènes a commencé hier soir.

Je ne pourrai probablement pas passer ce week-end vous raconter ce merveilleux moment que va être le prélèvement pour le test de Hühner, mais je n'y manquerais pas lundi.

Et bonne Saint Valentin à tous !

jeudi 13 février 2014

C14-J9

Et vous voulez savoir la blague du jour ???????

Je vous le donne en mille : je suis toujours en phase 1 de mon moniteur !!!!!!! Juste le cycle où je m'attendais à avoir mes deux barres à J7 comme le cycle précédent, une inondation de glaire blanc d'oeuf propice aux petits soldats de l'Homme, et bien PAF (le chien), il fallait que je décale mon cycle justement cette fois-ci. Ok, ça m'est déjà arrivé d'avoir des cycles plus longs (ovulation à J18 et cycle de 30 jours), mais franchement, qui aurait cru que ça recommencerait justement LE cycle où il fallait que je sois à l'heure.

Je vais donc devoir appeler le laboratoire et reprogrammer le Hühner la semaine prochaine. Idéalement mercredi je pense. Car, oui, faisons un calcul rapide : Si demain à J10 j'entame mes 5/6 jours à 2 barres, ça me ramène au 19 ou 20 février, soit mercredi ou jeudi prochain. Pour un pic le 20 ou 21 février à J16/17. Heureusement que je ne compte pas tomber enceinte sur ce cycle. Je crois que je me serais déjà tirée une balle dans la tête !!!!

Ma seule consolation là dedans, c'est que, si on a envie de faire des câlins pour la St Valentin, et bien c'est qu'on en aura vraiment envie, et pas parce que je dois aller me faire farfouiller la glaire le lendemain matin !

Pour le reste, j'ai des symptômes de folie : un mal de chien aux ovaires. Mais quand je dis de chien, c'est pas un petit chihuahua, mais un gros dogue allemand ! Celui qui ressemble un peu à un poney, tu vois ! Hier soir j'étais pliée en deux devant ma série TV fétiche et ce matin, ça tire très fort, avec une petite préférence au côté gauche. En plus, j'ai les intestins en vrac. Je ne vous fais pas de dessin, mais j'ai le ventre qui gargouille méchamment...

La température est relativement stable je trouve. 36,46 ce matin. Faut vraiment que j'arrête de stresser, ça me fait somatiser toutes mes angoisses. Et quand je vois le résultats, je me dis que je suis vraiment vraiment au bord de la crise de nerfs...

mardi 11 février 2014

C14-J7

Juste un petit mot, car je suis en stress : c'est aujourd'hui que l'Homme va faire son spermogramme. Il doit quasiment être au laboratoire à l'heure qu'il est. Je stresse à mort. Que l'expérience soit traumatisante pour lui. Que les résultats soient mauvais.

De mon côté, à J7, la glaire est encore teintée de marron. elle était déjà étirable hier, mais aujourd'hui elle semble plutôt crémeuse et relativement épaisse. Le moniteur de fertilité m'indique encore 1 barre. Espérons que la glaire optimale sera au rendez-vous de la Saint Valentin, et du test de Hühner de samedi... Ça me fait stresser aussi. De ne pas être dans le bon timing...

Sinon, et bien les douleurs ovariennes sont déjà là et bien là. Hier soir, c'était même douloureux. J'étais presque pliée en deux et ce matin, c'est comme des douleurs de règles. Je sens que ce cycle va être pourri niveau symptômes, quand bien même je n'ai pas l'objectif bébé en tête.

Ma température descend doucement, après 5 jours de stabilité quasi parfaite. 36,4 hier. 36,34 aujourd'hui.

J'espère que mon homme va m'appeler quand il aura fini.

Je stresse...

lundi 10 février 2014

C14-J6

Heureusement que j'ai quelques automatismes maintenant. Sans réveil, je me suis réveillée à l'heure habituelle de prise de température ce week-end. Sans surprise, ma température s'est maintenue au même niveau depuis le début de ce cycle (entre 36,52 et 36,55). Exception faite d'aujourd'hui où je suis descendue à 36,4.

Mon moniteur m'a, également sans surprise, demandé mon premier test d'ovulation ce matin. Négatif, forcément. Mais ma glaire se liquéfie et revient, plus abondante. Le cycle suit donc son cours. Tranquillement. Et malgré le fait que je fasse ces examens routiniers par réflexe, je ne suis pas du tout dans l'optique de concevoir un bébé ce cycle-ci.

L'Homme a son spermogramme demain matin. Il ira seul car je travaille. Je lui ai demandé comment il vivait ça. Il a été honnête et m'a expliqué qu'il faisait le malin, mais que lorsqu'il se présenterait là-bas, il ferait moins le fier. L'idée de se masturber dans un gobelet de bon matin ne semble pas plus l'enchanter, que moi samedi prochain, devoir ecarter les cuisses pour un prélèvement de glaire/spermatozoïdes...

J'ai déjà des douleurs assez prononcées côté gauche. Retour d'un cycle plus remuant niveau symptôme ? A voir. Je n'ai plus aucune certitude, mes 13 cycles précédents me l'ont appris.

jeudi 6 février 2014

C14-J2

Comme le titre l'indique, je suis déprimée. Bon, modérément. J'ai déjà connu pire.

Je n'ai rien de spécial à dire, puisque je suis en pleine période de règles, dont le seul point réjouissant est qu'il n'y a pas besoin de guetter le moindre symptôme.

J'ai remis mon moniteur à J1 hier matin. J'ai recommencé la prise de mes gélules d'huile d'onagre. Et j'ai appelé le laboratoire spécialisé pour avoir les renseignements et prendre les rendez-vous pour nos examens médicaux.

Le 11 février prochain (J7 pour moi), l'Homme a rendez-vous pour son spermogramme. Je taierais les grandes angoisses que j'ai à l'idée qu'il y ait un gros souci de son côté (style azoospermie, qui est une absence totale de spermatozoïde dans l'éjaculat... Je sais, j'aurais pas dû regarder sur internet). Je taierais également ce sentiment ambigü, qui veut que je préfèrerais que ce soit l'Homme qui ai un problème plutôt que moi.

Le 15 février prochain, à J11, j'ai rendez-vous pour le test de Hühner. Nous saurons donc si les petits soldats de mon homme savent se débrouiller comme des grands dans ma glaire, ou s'ils vont avoir d'un coup de pouce, style insémination artificielle avec sperme du conjoint (IAC)...

Sur ce, je m'en vais continuer de me ronger les ongles jusqu'aux coudes et viendrai bien naturellement vous informer de la suite des évènements...

mardi 4 février 2014

C13-J26

Confirmation ce matin : je vais me mettre à la chute libre... Sans parachute.

Ma température s'est écroulée ce matin. 36,39°C. Et en allant toucher le col, j'ai trouvé de la glaire rose. C'est donc officiellement fichu. Prochain objectif, ce sont les examens médicaux proposés par mon gynécologue, même si c'est loin de m'enchanter et d'enchanter l'Homme. Espérons que ça ne va pas semer la zizanie entre nous. Je pense que sa fierté masculine va en prendre un coup, tout comme ma dignité humaine lorsqu'un parfait inconnu va aller me prélever de la glaire après un rapport sexuel. Mais bon, je me dis que je ne suis pas la première et ne serai pas la dernière.

Le bon côté des choses, c'est que ce matin, je n'ai quasiment plus mal aux seins et que les douleurs annonciatrices de règles ont totalement disparu. Logique. Comme toujours.

Donc si je fais le point, je dois être à 13DPO (compte tenu de l'apparition des symptômes pré-menstruels comme les glaires rosées, je pense que Mamanandco avait raison pour la date d'ovulation). Et si le col est toujours verrouillé à 100%, je table pour un débarquement demain dans la journée.

Rajout de 16h14 : ça ne devrait plus tarder. De simple glaires roses, je suis passée à des espèces de pertes bizarres, d'aspect morveux et de couleur... je dirais... ben, framboise. Et oui. Une sorte de rose foncé. Première fois que je vois ça. Et le mal de ventre s'est réveillé. Ça fouille, ça creuse, ça avance à grands pas. Je douille-ouille-ouille. Et mes seins, absolument pas douloureux, tirent depuis cet après-midi aussi. Autant dire que tous les symptômes que je n'ai pas eu en phase lutéale cette fois-ci, je les fais vite fait avant le grand débarquement.

lundi 3 février 2014

C13-J25

Nouvelle semaine, qui commence avec une nouvelle... Pas très bonne.
J'aurais préféré autre chose, mais à l'évidence, je file à grande vitesse vers mon 14ème cycle. 14 !!! Rien que de l'écrire, j'ai de la peine à le croire... Jamais je n'aurais penser avoir un jour de problème de fertilité (enfin je dis "je", disons "on"). 

Donc, la nouvelle pas très bonne, c'est qu'à 6h30, et bien ma température était à peine à 36,66°C. Même si par curiosité, j'ai repris mon ancien thermomètre à 1 décimale, qui m'a affiché un encourageant 36,8. Inutile de se bercer d'illusions... Bébé n'a pas pris. C'est d'autant plus rageant qu'à chaque cycle quasiment, il y a une baisse de température qui pourrait indiquer une nidation, mais en fait, c'est juste un décroché comme ça, sans signification aucune...

Pour le reste, les douleurs de règles ont fait leur apparition franche ce matin.
Par contre, au niveau des seins, leur sensibilité va en diminuant.
Au niveau des glaires, elles sont rares et transparentes. Je n'ai plus aucune perte dans la culotte.
Au niveau du col, j'ai eu plusieurs fois une texture molle, mais aux dernières nouvelles, il était dur. Et fermé.
Mon moniteur s'est mis à clignoter ce matin, pour signifier que la fin de mon cycle approche.

Etant à 11/12 DPO, ça signifie que dans 2 jours au plus tard, mes règles seront là. Et il faudra se résoudre à commencer les examens médicaux. J'espère juste que tout ça ne va pas se transformer en parcours du combattant.

NB : petite modification du jour concernant le col et les glaires. Après examen du jour (et non pas celui d'hier soir), il y a certaines petites modifications à noter. Premièrement, les glaires sont certes en faibles quantité, mais elles sont aqueuses (la lubrification est importante par rapport à mes habituelles fins de cycle) et non pas crémeuses. Quant au col, il est plutôt haut, fermé, mais à nouveau ce matin, la texture est plutôt molle... C'est très étrange, car c'est déjà le 3ème jour isolé où je constate cela... Mais compte tenu des douleurs de règles plus intenses après mon contrôle, je pense que je ne vais plus trop m'aventurer par là d'ici à ma fin de cycle.

Rajout de 14h35 : Depuis fin de matinée je douille à mort. Les tiraillements au bas-ventre se sont intensifiés (douleurs de règles), accompagnés de cette sensation de mouillé, que j'ai souvent en fin de cycle. Ça n'augure rien de bon... Les seins sont aussi plus douloureux. Le col est toujours haut et fermé. Par contre, il a de nouveau durci. Les glaires sont transparentes et toujours aqueuses. Pas de pertes crémeuses jaunâtres annonciatrices des règles, mais par contre, je retrouve ces drôles de fils blancs que j'ai déjà trouvé dans des cycles précédents avant les règles. Je suis perdue. Mais je le sens toujours aussi mal... Aucun spotting, ni pertes rosées pour l'heure...